On tend à l'oublier, les athlètes suisses ont longtemps été quasi inexistants dans les épreuves labellisées Diamond League à Athletissima. Seule Lea Sprunger a pu décrocher un podium à Lausanne, depuis la création du circuit en 2010. Cette année, les perspectives sont meilleures que d'habitude. La pente est ascendante.
Avec ses ambassadrices Mujinga Kambundji (sprint), Ajla Del Ponte (sprint), Sarah Atcho (relais, sprint) et Lea Sprunger (400 m haies), ainsi qu'avec son ambassadeur Loïc Gasch (hauteur), Athletissima a pris sous son aile des athlètes à même de briller cette année. Sans compter d'autres athlètes en devenir, comme Ditaji Kambundji (100 m haies), Lore Hoffmann (800 m) ou Angelica Moser (perche), 3e l'an dernier dans un concours toutefois pas estampillé Diamond League.
Certes, le public a pu assister plusieurs fois à de beaux exploits du relais féminin 4x100 m ces dernières années. Mais dans les épreuves labellisées expressément Diamond League du programme principal, les bons résultats suisses sur les dix dernières années sont rares, hormis la 2e place de Lea Sprunger sur 400 m haies en 2017. Parmi ces rares embellies, il y a eu la 5e place et un record de Suisse pour Mujinga Kambundji sur 100 m en 2018, le 5e rang de Lisa Urech sur 100 m haies en 2011 et la 5e place de Selina Büchel sur 800 m en 2016, plus Lea Sprunger encore en 2019 (5e du 400 m haies).
A noter qu'en 2012, aucun athlète suisse ne figurait dans le programme principal. Que de chemin a été parcouru depuis !
O.P.